Après une semaine de recherches frénétiques sur internet, me voilà en possession d'une impressionnante documentation sur les diverses solutions d'hébergements possibles à Paris.
Une semaine de boulot, des heures non comptées, plus de 100 pages imprimées (avec ce que cela demande de coût pour l'encre), qui auraient pu m'être épargnés et que j'aurai pu utiliser à d'autres choses si les services sociaux avaient été foutus de me dire que ces structures existaient et m'avaient orienté vers celles-ci.
Mais non, les mairies et les assistantes sociales ne sont pas au courant des choses ou n'ont pas envie de faire leur boulot, alors c'est moi qui m'y suis collé.
Moins de dix jours avant l'échéance, je n'ai toujours rien, alors que cela fait 3 mois que je suis "suivi" par des travailleurs sociaux, je pense qu'il y a vraiment quelque chose qui cloche...
De toutes façons, je vais toujours de déconvenues en déconvenues.
Dans tout ce que je vois du monde et des gens, la plus grande partie me dégoûte.
Je suis écoeuré, de plus en plus chaque jour, par l'égoïsme et la malveillance qui règne partout.
Je ne me porte pas en modèle de sainteté ni n'affirme avoir les solutions à tout, mais je n'ai jamais refusé à quiconque de l'orienter vers ce qui pourrait l'aider si je le pouvais, ni n'ai mis consciemment les gens dans la merde.
Dégoûté que je suis.
Je vomis la merde du monde.
Je ne réponds pas d'avoir du goût, mais j'ai le dégoût très sûr.
Jules Renard