Après l'euphorie du premier tournage, c'est un peu la retombée dans la dure réalité.
Côté appartement, on a la chance que le pripriétaire ne se fasse pas rappeler à notre bon souvenir, ce qui nous donne un répis supplémentaire.
Période qui aurait pu être employée à bon escient si ce con d'assistant social n'était pas partit en vacances sans me remplir mon dossier, ce qui fait que je ne peux toujours pas prétendre aux résidences sociales réservées au rmistes.
Encore une fois, il n'y a plus qu'à attendre.
Attendre que les autres soient là, aient envie ou le temps, blablabla...
eux n'en n'ont rien à battre que tu te retrouve à la rue, ils ont leur boulot, leur appart, leur petite femme...
Idem pour ma mutuelle et ma caisse maladie qui me doivent près de 500 euros.
J'en arrive à un point où je crois qu'il va falloir, comme les salariés des entreprises, que je prenne quelqu'un en otage moi aussi pour récupérer mes droits !
Même pas de quoi aller me faire une détente dehors, le budget est réduit au minimum et puis, de toutes façons, le spectacle du bonheur des autres me donne la gerbe.
Je préfère rester dans mon coin, avec ma musique, mes bouquins, mon ordi.
Je n'attends rien des autres, je ne leur demande rien d'ailleurs...
Joy,Joy
I'm out of luck
Joy, Joy
I give up
Piers Faccini
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