Selon Wikipedia, ce juriste américain de 48 ans, auteur prolixe, est “l’une des voix les plus écoutées dans les débats sur les limites du droit d’auteur et sur le développement mondial de l’Internet”. Forcément intéressant en cette période marquée par Hadopi. En ce qui me concerne, c’est le format encore plus que le fond des présentations qu’il réalise dans les grands rendez-vous internationaux qui me scotche à chaque fois. Tellement que, malgré leur durée dépassant souvent les 60 minutes, je n’en rate pas une.
Celle-ci, intitulée Getting the Network the world needs”, est issue d’un keynote à San Diego en mars 2009. Elle s’intéresse à la façon dont les consommateurs sont passés de l’état de spectateurs passifs à productifs au cours des deux dernier siècle. Sa théorie opposant la Read Only Culture (RO) à la Read-Write (RW) Culture est intéressante. Pour bien connaître le cas de Kodak, je mesure à quel point c’est bien vu du côté de la photo. Elle illustre assez bien comment une longue présentation bien orchestrée devient accessible, y compris à un public pas complètement fluent en anglais.