L'officier de la CIA Claire Stenwick et l'agent des services secrets britanniques Ray Koval ont quitté leurs fonctions gouvernementales pour le monde bien plus lucratif des affaires où une véritable guerre froide sévit entre deux multinationales. Leur mission ? Obtenir le premier la formule d'un produit qui rapportera une fortune à son entreprise mère.
Pour leurs employeurs - le titan des affaires Howard Tully et l'arrogant chef d'entreprise Dick Garsik - rien n'est hors limite. À mesure que les enjeux s'élèvent, que le mystère s'épaissit et que les coups deviennent de plus en plus sournois, le secret le plus complexe à élucider s'avère être l'attraction grandissante que Claire et Ray ressentent l'un pour l'autre. Alors qu'ils essaient de toujours garder une longueur d'avance, ces deux carriéristes solitaires trouvent leurs plans compromis par la seule donnée qu'ils ne parviennent pas à contrôler : l'amour.
Après avoir signé les scripts tels que Dolores Claiborne, L'Associé du diable et L'Echange pour le réalisateur Taylor Hackford, Armageddon pour Michael Bay, ou encore La Saga Jason Bourne, Duplicity marque la seconde réalisation du scénariste Tony Gilroy.
Après s'être croisés sur le plateau de Mike Nichols pour Closer, où ils partageaient également l'affiche avec Jude Law et Natalie Portman, Clive Owen et Julia Roberts se retrouvent une seconde fois pour Duplicity.
Pour Duplicity, Tony Gilroy a conservé l'équipe technique déjà présente pour Michael Clayton, à savoir: le directeur de la photographie Robert Elswit, le compositeur James Newton Howard, le monteur John Gilroy, le directeur artistique Clay Brown, le chef décorateur Kevin Thompson, la costumière Sarah Edwardset la directrice de casting Ellen Chenoweth.
Tony Gilroy a demandé à l'acteur Paul Giamatti d'étudier le jeu de George C. Scott dans Docteur Folamour de Stanley Kubrick pour le rôle de Richard Garsik. Le réalisateur a souhaité qu'il ait "le même degré d'absolue confiance en soi. Paul devrait être un winner de bout en bout."
Pour permettre au duo Roberts et Owen de maîtriser le rythme infernal des dialogues du script de Duplicity, le réalisateur Tony Gilroy a répété avec ses stars durant une semaine entière. Quant à l'acteur Paul Giamatti, il a dû se rendre chez un coiffeur de l'Upper East Side pour goûter aux plaisirs d'une vie de magnat. Selon la productrice Jennifer Fox, "Paul est un gars très simple qui ne se serait sûrement pas offert une coupe et une manucure si nous ne l'y avions poussé. Nous tenions à ce qu'il s'imprègne de l'ambiance de ces salons très fermés." La bagarre des deux PDG, scène d'ouverture du film, a été également répété dans un studio de danse avec des matelas très garnis. Chaque mouvement a été préparé à l'avance avec le chef cascadeur.
La majorité du tournage s'est déroulé à Manhattan avec une semaine dans les Bahamas et une semaine à Rome. L'intérieur des palaces de Londres, Rome et Dubaï furent tous réalisés à New-York, et les plans d'extérieurs de ces villes, ont été tournés par une seconde équipe. Pour Rome, plusieurs mois de repérages ont été nécessaire pour sélectionner les sites les plus appropriés, mais également de longues négociations avec le gouvernement italien pour obtenir les autorisations de tournage dans la vieille ville.
La préparation de la séquence de la Gare Centrale a été un casse tête à mettre en place et nécessita un énorme effort de coordination avec les services municipaux: transports, police... Pour tourner la scène, l'équipe a dû commencer un dimanche à 4h du matin et rapidement terminer pour 9h, dans la mesure où il était impossible de retarder l'entrée de la gare des trains et de mobiliser trop longtemps des centaines de figurants.
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