Mercredi dernier, M6 diffusait la deuxième saison de la série Les Bleus, premiers pas dans la police. La première saison avait surpris par la sympathie qui se dégageait des personnages et la sensation que, pour une fois, une série française n’était pas la pâle copie de l’une de ses aînées américaines. La seconde saison qui vient de commencer semble s’orienter sur cette voie de l’originalité. A la faveur du départ du commissaire en titre, le père caché de l’une des bleues, la série trouve une flamme particulière. Il faut parfois savoir détruire pour pouvoir reconstruire comme le montre Desperate Housewives qui revient en cinquième saison en cassant totalement les codes des saisons précédentes.
Clémentine Célarié le remplace pour apporter une touche de féminité dont on imagine qu’elle sera un axe prédominant dans cette deuxième saison. Les policiers et leurs mâles certitudes contre les policières prévenantes plus soucieuses d’équité. Cela fait un peu cliché mais le profil des personnages fait oublier quelques intrigues convenues. Au contraire des Experts où l’intrigue constitue le centre de l’histoire, ici ce sont les personnages qui sont au centre du scénario. Et Elodie Yung donnerait presque envie de s’engager dans la police. Message à transmettre à certains des manifestants à Strasbourg ce week-end.
Les épisodes sont visibles jusqu’à sept jours après leur diffusion sur M6 Replay. En avril ne te découvre pas d’un fil, mais en mai, fais ce qu’il te replay.