Tous deux défenseurs d'un dialogue entre l'Occident et l'Orient, Barak Obama, le Président américain et Mohammad Khatami, l'ex-Président iranien devraient chacun y présenter un discours.
Aucun entretien officiel n'est prévu, les deux pays ayant rompu leurs relations diplomatiques depuis 1979.
Mais la presse turque commence déjà à spéculer sur la possibilité d'une discrète rencontre entre les deux hommes (voir ici l'article du quotidien turc Hurryiet, repris par la télévision iranienne Press TV ) en marge de ce forum qui réunit des chefs d'Etats et de gouvernement, ainsi que des ministres des Affaires étrangères de 27 pays.
Fin mars, Obama s'est fait remarquer par sa main tendue à Téhéran, à l'occasion d'un message adressé à Téhéran lors du nouvel an iranien, le Nowrouz. Un message qu'il pourra, sans doute, réitérer à Mohammad Khatami.
Mais l'ex-Président iranien, qui dirige aujourd'hui le Centre du dialogue entre les Civilisations - et qui vient de retirer sa candidature aux élections présidentielles du mois de juin prochain - ne pèse plus grand-chose sur l'échiquier politique iranien.
En matière de géopolitique, le dernier mot revient à l'ayatollah Khamenei, le guide suprême, qui, seul, a la possibilité de trancher sur ce sujet (comme le suggère cette caricature croustillante du dessinateur Patrick Chappatte) que je livre à votre réflexion. « Facebook friends » ? Ce n'est pas encore pour demain...