Claire
Barsacq présentera ce soir sur M6 à 20h40, Zone Interdite consacré aux "Villages en dangers : le ras-le-bol des Français sacrifiés"
Dans les petites communes, la qualité de la vie quotidienne ne tient souvent qu’à un fil. Alors, quand la maternité ou l’école sont menacées de fermeture ou qu’un projet d’autoroute met
l’environnement en péril, la révolte gronde chez les habitants. De la Bretagne aux Landes, de la Charente au Cantal, nous avons suivi pendant plusieurs mois des hommes et des femmes mobilisés pour
lutter contre le rouleau compresseur de l’Etat. Déterminés, ils sont entrés en résistance et défendent bec et ongles leur région et leur moyens d’existence.
- A Carhaix, ville de 8000 habitants au centre de la Bretagne, l’administration veut fermer la maternité et le service de chirurgie de l’hôpital, jugés pas assez rentables. Mais les hôpitaux les
plus proches sont à une heure de route. Marie-Laure, infirmière, prend la tête du combat avec le maire, Christian Troadec. Manifestations, barricades, campements sauvages, tous les habitants se
comportent en irréductibles bretons…
- Dans les Landes, la future autoroute A 65 mettra Pau à 2h de Bordeaux. Mais ce projet révolte certains riverains, comme François, Yvonne et Valérie. Ils dénoncent l’arrogance de la société
d’autoroute et les indemnisations dérisoires qui leur sont proposées pour l’expropriation. Ils craignent aussi des dégâts irréversibles sur leur environnement. Pour eux, l’A 65 ne sera qu’une
vilaine cicatrice au milieu de la plus grande forêt d’Europe…
- A Brezons, dans le Cantal, la classe unique du village est en sursis. Jeannine Cayrol, l'ancienne institutrice, mène la fronde depuis 2 ans contre l'inspection académique. Prête à tout pour
maintenir l’école, Jeannine a fait venir sur place de nouvelles familles. Mais cela n’a pas suffi. Sauvée une première fois, l’école est aujourd’hui à nouveau menacée…
- A Chabanais, en Charente, les riverains se battent depuis 3 ans pour obtenir l’annulation d’une décision administrative qui transforme leur quotidien en calvaire : 2500 poids-lourds traversent le
centre-ville 6 jours sur 7. Ils demandent une déviation du trafic des camions. Face au Ministère des Transports, Françoise Brethenoux, la pharmacienne qui a organisé la lutte, n’a jamais baissé les
bras…
Crédit photo : M6 / DR.