Sommet de l'Otan : lettre à Roland Ries

J'avais choisi de laisser passer l'Otan comme on laisse passer un orage. A l'abri ou à la campagne, j'ai évité ses effets. Le bilan, lui, mérite que l'on se penche sur l'impact d'actes qui portent atteinte à l'image de la ville, de la CUS et de notre région. Avis que je partage au travers d'un courrier à Monsieur le Maire.

    Monsieur Roland Ries
  Maire de Strasbourg
  Hôtel de Ville
  67000 STRASBOURG

Objet : Sommet de l’Otan

Monsieur le Sénateur-Maire,

Le sommet de l’Otan vient de s’achever. On notera positivement que le Président américain a choisi Strasbourg pour son premier contact avec le continent européen et l’on s’en félicitera.

Néanmoins, certains nuages sombres, ceux des incendies de bâtiments publics et privés, autant que des images diffusées sur internet et dans le monde entier sont venues ternir l’image de la ville et de sa communauté urbaine

Certes, les Strasbourgeois ont été dignes et ont supporté les effets collatéraux du sommet, mais d’autres personnes sont venues, elles, en découdre. Ces gens-là, par delà leur supposée opposition à l’Otan, ont, en partie, porté un coup à l’image de la ville et de son agglomération. D’autres, irresponsables, les ont encouragés !

Il est insupportable pour ceux qui aiment Strasbourg de voir, à Nouvel an et là, des campagnes de presse, mondialisées par l’usage de l’internet, diffuser une image de la ville qui pourrait finir par nuire, autant à son statut européen, qu’à son attractivité économique, institutionnelle et touristique. Des efforts de communication sont ainsi réduits à néant ou entachés.

Il pourrait être utile d’imaginer un groupe de travail ou une structure, ayant, en plus des organes existants, et par delà toute pensée politicienne, vocation à faire encore plus aimer Strasbourg et à faire connaître les atouts de la ville et de la région, des atouts si éloignés des images d’Epinal et des exactions d’une poignée de dangereux irresponsables.

Dans l’attente de vous lire sur ce sujet, je vous prie d’agréer, Monsieur le Sénateur-Maire, l’expression de ma parfaite considération.