Présentation de l'éditeur : Londres, été 1888. Sous une chaleur suffocante, la ville est saisie d’horreur par les premiers
meurtres de celui qu’on surnommera bientôt « Jack l’Éventreur ». Mais que fait donc à cette époque le célèbre Sherlock Holmes ? Pourquoi aucune de ses enquêtes ne mentionne-t-elle la plus fameuse
affaire criminelle qu’ait connue l’Angleterre de son temps ? C’est ce que va découvrir Georges Newnes, l’éditeur du docteur Watson, lorsque ce dernier, bien des années plus tard, lui confie le
journal de l’enquête qu’il mena aux côtés de Holmes sur l’insaisissable tueur en série… Une terrible plongée dans les bas-fonds de Londres et une confrontation haletante entre deux figures
légendaires de la littérature populaire.
Après avoir mis en scène le plus célèbre des détectives en publiant Le testament
de Sherlock Holmes en 2005, Bob Garcia récidive une nouvelle fois avec Duel en enfer, Sherlock Holmes contre Jack l'éventreur. L’année 2009 est bien choisie
puisqu’elle
L’éditeur Georges Newnes aimerait bien publier de nouvelles aventures de Sherlock Holmes mais depuis le décès de ce dernier, le docteur Watson n’a plus le goût
d’écrire. La venue de la présidente d’un club de lectrices dans les locaux du Strand Magazine va tout remettre en question. Un marché est conclu. Watson remet entre les mains de l’éditeur
son journal intime relatant une enquête inédite allant de la période d’août à décembre 1888. Epoque où justement, d’horribles meurtres sont commis par un certains Jack l’éventreur.
Commence alors pour le lecteur un voyage dans le Londres de la fin du XIXe siècle du célèbre 221b Baker Street au sinistre quartier de
Whitechapel.
Bob Garcia restitue un climat d’angoisse facilement imaginable à l’époque des meurtres. Les rues mal éclairées où les ombres se perdent dans le fog londonien. La misère, la
saleté et la criminalité rongent frénétiquement les bas-fonds de l’East End. Le suspense bien que long à démarrer s’accroît au fil des pages pour ne plus nous lâcher. Dès l’ouverture du
journal de Watson, les rebondissements s’enchaînent et la lecture devient palpitante. L’histoire n’est pas dénuée d’humour noire non plus, entre le cynisme du Dr Watson et les épisodes
follement farfelus se déroulant à l’hôpital de Bedlam, le lecteur est servi. Malgré un dénouement qui semble peu crédible et une forte impression de déjà-vu, ce récit qui allie roman
noir, énigme et chronique sociale se lit avec un grand intérêt.
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