Deux roues, des freins -parfois-, un cadre… disons « bien épuré », et une notoriété grandissante.
Pas vraiment le bon vieux vélo d’autrefois mais pas non plus le concentré de technologies qu’on a l’habitude de croiser au rayon VTT.
Quoi d’autre ? Ah, oui : disons qu’on peut le ranger dans la catégorie des urban sport un peu déviants. D’ailleurs, les vidéos de performances qui circulent sur le net frisent parfois avec le légal, mais… bon.
Les vélos à pignon fixes
Le « Fixed Gear », de son petit nom « Fixie », désigne l’art d’utiliser intelligemment le vélo à pignon fixe. (On notera que du côté de la perfide Albion, on parle plutôt de « Fixed wheel »).
Qu’est-ce à dire ? Eh bien, sur la plupart des vélos, le pignon (le disque d’acier reliant la roue arrière à la chaîne) n’est pas solidaire de ladite roue : ce qui permet, entre autres, de changer les vitesses ou de rouler « en roue libre », sans avoir à continuer de pédaler.
Or, cela n’est pas possible sur les Fixies (puisque eux sont à pignon fixe) : il est impossible de s’arrêter de pédaler. En revanche, il devient possible de pédaler en marche arrière et de freiner, reculer ou de faire du surplace.
Ce qui explique que ces vélos séduisent : parce qu’ils représentent une nouvelle expérience et aussi parce que leur design est réellement novateur.
Peu de fournisseurs pour l’instant en France. Je vous recommande d’aller jeter un oieil chez Cyclope.