Le violeur des stades
Combien de viols ou agressions sexuelles a-t-il commis ? Arrêté le 19 mars dernier, Halim Taguine est soupçonné d'être " le violeur des stades ". Un homme en cavale depuis 11 mois, qui a aussitôt été mis en examen pour 5 viols ou tentatives de viol commis en Seine-Saint-Denis entre août et décembre 2008, toujours à proximité de stades ou de parcs. Mais Taguine n'est pas inconnu des services de police. En 2006, il avait déjà été condamné à 15 ans de prison pour une dizaine d'agressions sexuelles à Aulnay-Sous-Bois et il est aussi toujours soupçonné de deux autres viols commis en mars à Montreuil. Il s'était évadé en avril 2008. Taguine a toujours nié ces crimes, mais cette fois des traces d'ADN retrouvées sur certaines des victimes pourraient bien lever tout doute sur sa culpabilité. Un reportage de Laurent Briot, Jérôme Alexandre et Vincent Delmotte.
Villes fantômes
Lucas est le gardien d'une résidence de 52 pavillons qui n'abritent... aucun habitant. Juste à côté, Mercedes est une grand-mère qui possède un bel appartement... sans aucun voisin. Lucas et Mercedes sont les rares habitants d'une cité fantôme : Valdeluz, à 70km de Madrid en Espagne. Une ville toute neuve, assez vaste pour abriter 15 000 personnes, mais qui n'en compte en fait que 500 à cause de la crise immobilière ! C'est un des visages les plus effrayants et les plus inattendus de la crise économique mondiale. Un cauchemar de promoteur immobilier. L'absence de crédit délivré par les banques, et la réduction des revenus ont stoppé net l'achat des appartements, laissant Valdeluz quasiment inhabité. Joël Bruandet et Tony Casabianca se sont rendus en Espagne l'un des pays d'Europe les plus frappés par la crise. Depuis le mois de janvier, le pays compte 5000 chômeurs de plus chaque jour.
Ados clandestins
Ils ont 15, 16 et 17 ans. Dawood, Amid et Ali ont parcouru 7000km de leur Afghanistan natal jusqu'à Paris. Ils veulent rejoindre l'Angleterre et, en attendant, ils vivent seuls dans Paris dans le quartier chic du 10ème arrondissement. Entre 200 et 300 Afghans, dont une trentaine de mineurs, vivent ainsi autour d'un jardin public. Près d'un millier y passeraient chaque année. Les adolescents occupent leur journée à jouer au foot, en attendant leur seul repas de la journée, la soupe populaire, espérant ensuite être parmi les plus chanceux, ceux qui seront retenus par l'une des associations qui accueillent les mineurs pour la nuit. Depuis la fermeture en 2002 du centre de Sangatte qui accueillait les candidats à l'émigration en Angleterre, Afghans, Kurdes ou Irakiens errent en nombre à Calais, Cherbourg, mais aussi à Paris, une étape sur la route d'une nouvelle vie. Florence Leenknegt et Didier Barral les ont rencontrés.
Stars du net
Ce sont des inconnus célèbres. Des amateurs doués ou non, qui, un jour " postent " sur le Net un petit film les mettant en scène. Quelques semaines plus tard, la toile a fait d'eux des stars. Des dizaines, des centaines de milliers d'internautes se connectent et ce bouche à oreille électronique devient peu à peu raz-de-marée, tsunami médiatique mondial. Aux Etats-Unis, certaines " prestations" de vedettes du web ont été consultées 920 millions de fois. En France, le champion s'appelle Mattrach de son vrai nom, Mathieu Rachmajda, il habite près de Valenciennes et vient tout juste d'avoir 18 ans. Son truc, c'est la guitare électrique façon " guitar heroe ". Le garçon est doué mais alors qu'il n'a pas encore enregistré un seul disque, 35 millions de fans du monde entier ont déjà vu ses prestations de virtuose, enregistrées avec sa webcam dans sa chambre. Parmi eux, la princesse Caroline de Monaco qui l'a invité au très select Bal de la Rose, soirée caritative très prisée de la Principauté. Un reportage d' Emmanuel Reitz et Seddik Chettab.
Une gueule
A presque 60 ans, il est l' une des dernières grandes gueules du cinéma français, dans la lignée des Gabin et des Ventura... Gérard Lanvin jouera dans le film " Erreur de la banque en votre faveur " à partir du 8 avril sur les écrans... Il a choisi de s'exiler à la Baule où il s'est installé avec sa famille, loin de la vie parisienne qui ne lui correspond pas. Il a choisi " Sept à huit " pour pousser un des coups de gueule dont il a le secret, contre Bernard Madoff, le Pape Benoît XVI et la " grande famille " du cinéma français. C'est le portrait de la semaine de Thierry Demaizière.
Crédit photo : TF1 / Christophe Chevalin