La problématique de cette recette était d'obtenir des aubergines qui seraient bien cuites au moment de servir, mais qui se tiendraient également à la cuisson.
Je les ai épluchées et coupées en gros dés (genre 2 X 2 cm). Puis cuites au four 1h30 à 100°. Elles s'étaient desséchées, mais étaient cuites au goût.
Je les ai donc mises à tremper dans 25cl de bouillon de boeuf tiède afin qu'elles se réhydratent. Ce même bouillon m'a servi ensuite à faire mariner mes brochettes (alternance de cubes de boeuf et d'aubergine). Je lui ai simplement rajouté un peu de sauce soja et d'huile d'olive.
Pour la semoule, j'ai versé son équivalent en poids en eau chaude, des raisins secs, du sel et du Ras el Hanout. Une fois la semoule gonflée, j'ai rajouté de l'huile d'argan. Au moment de servir j'ai saupoudré ma semoule d'un mélange d'amandes, pistaches et noix (voir recette de la veille).
Je ne me suis pas occupé de la cuisson des brochettes (Olivier fait ça très bien). Je pense qu'elles ont dû cuire 10 minutes environ.
Pour la sauce, j'ai fait juste réduire la marinade et lui ai ajoutée un trait d'huile d'argan.
Avec ce couscous/brochette, point de Sidi Brahim ;o) Nous avons bu un Bordeaux, le château de Mons 2005. La robe violacée est limpide. Le nez est incroyable: il sent la framboise comme jamais je ne l'ai sentie sur un vin. L'impression d'avoir le nez au dessus d'un bol de framboises fraîchement cueillies et légèrement chauffées au soleil. Je craignais que la bouche ne suive pas. Eh bien si: c'est frais, juteux, fruité, d'une grande buvabilité. On est loin d'un grand vin, certes, mais on prend beaucoup de plaisir à le boire. Et pour un vin à 4€ (prix de vente caviste), on peut dire que c'est un rapport qualité/prix remarquable!