Je faisais récemment allusion à cet ouvrage dans un mail adressé à un ami... Et je lui disais que nos propos me donnaient envie de relire cet ouvrage. C’est chose faite et je propose une série de trois articles à venir.
Contrairement à ce que décrètent certains élèves qui se réfèrent à de vagues souvenirs de « la ferme se rebelle » et qui ne s’en tiennent qu’aux premières pages, le roman d’Orwell n’est pas une fable pour enfants.
Le lecteur a entre les mains un ouvrage vibrant d’inquiétude qui s’efforce, par le biais de la farce grossière, de démonter les rouages de tous les régimes totalitaires. Et pas seulement celui auquel on pense d’abord : le stalinisme.
Notre époque me ramène inlassablement à la littérature critique. Je le répète, j’aime ces ouvrages où les auteurs montrent du doigt le danger de manipulation des pouvoirs politiques. Ces ouvrages qui révèlent l’indignité de ces politiques qui centralisent les décisions et qui écrasent tous ceux qui pensent autrement... Et quand Orwell choisit comme héros des cochons (Boule de Neige et Napoléon), je ne peux m’empêcher de penser à certains lisiers...
Bref, de quoi est-il
question dans ce roman ? On y revient demain...