![](http://img.over-blog.com/500x375/0/58/20/83/fury2/football.jpg)
Attention, un peu de sérieux. C'est que, pour une fois, Fury Magazine va jouer en première division. Non pas que nous ayons réussi à améliorer la qualité intrinsèque de nos articles, cela serait difficile, mais nous allons vous parler d'un temps où la L1 s'appelait Division 1. D'une époque épique. Celle des grands hommes aux panthéons coupés juste au dessus du genou, aux chaussettes montantes, aux chaussures cramponnées et aux protège-tibias. Surtout aux protège-tibias. Rassurez-vous, nous ne sommes pas là pour faire l'apologie de gros enculés de première du style Materrazzi ou Schumacher, mais d'un genre en voie de disparition qui fit les beaux jours du sud de la France ou tout du moins de ses clubs de foot il n'y a pas si longtemps. Un temps où les cheveux se portaient longs sur la nuque et les costumes croisés. Tout pour être heureux, me direz-vous. A condition de rajouter peut-être un bon pastis. Sauf pour notre club des cinq : Marcel Dib, Eric di Meco, Bernard Pardo, José Cobos et Pancho Abardonado. Cinq caractériels patentés, tous défenseurs, comme par hasard, spécialistes en tacles pas toujours glissés. Cinq joueurs toujours au bord de la crise de nerfs dont leurs équipes étaient sûre de terminer à onze le jour où ils étaient suspendus. Cinq joueurs dont je me suis toujours demandé ce qu'on avait bien pu faire à leurs mères avant le coup d'envoi et qui savaient ce que se faire justice soi-même veut dire. Maintenant, rêvons un peu. Imaginez-la entraînée par le seul, l'unique, l'amant de la comtesse : Rolland Courbis avec aller direct entre vestiaire et casino. Cela laisse rêveur. Mais j'entends des voix s'insurger : et Cyril Rool alors ? Cyril Rock'n'Rool et sa valise de cartons jaunes et rouges à rendre verte de jalousie Linda de Souza. L'auteur de ce doux euphémisme : "Au début j'envoyais grave". Certes. Mais comment vous dire... Le fait d'imaginer le regard consterné de mon patron peut-être... Ce sera donc pour une autre fois, avec les Jurietti et les Leroy. Je rajouterais bien que patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, mais je ne sais pas, je ne crois pas que ce soit le bon endroit. En attendant, me direz-vous, pourquoi tant de haine (pour l'adversaire) ? Parce que.
![Le cercle des poètes disparus Le cercle des poètes disparus](http://media.paperblog.fr/i/178/1783071/cercle-poetes-disparus-L-1.jpeg)
![Le cercle des poètes disparus Le cercle des poètes disparus](http://media.paperblog.fr/i/178/1783071/cercle-poetes-disparus-L-2.jpeg)
Eric di Meco (OM 1988/94 - Monaco 1994/98 pour glander) : En voilà un autre qui a mal tourné. Bien qu'arrière gauche, le voilà aujourd'hui très à
droite. Encarté UMP, adjoint au maire de Marseille et sarkozyste convaincu... C'était bien la peine ! Il faut dire qu'après avoir connu l'OM/VA et côtoyé les Bernès, Tapie et Eydelie, il y a
de quoi douter du genre humain. Pas rancunier, il se retrouvera avec Dib dans le monde chatoyant des affaires de l'OM au début des années 2000 avant de se faire virer comme des malpropres.
Tapie "Dis Robert, t'avais pas pris les premiers de la classe !". C'était bien la peine. Pourtant, imaginez-les en haut de la passerelle de l'avion, débarquant à Buenos Aires pour un
transfert de bras cassé du style Calendria ou Berizzo : costumes croisés à rayures tennis, cheveux sur les épaules, regards sombres et santiags. Il y aurait eu du Scorcese là-dedans et plus
de classe qu'un pape Diouf ou qu'un Anigo quand même. Mais il restera toujours une question en suspend. Une de celles sans réponses au même titre que pourquoi les chiens ne font pas des chats
? Ou pourquoi les prix augmentent ? Kostadinov aurait-il marqué si di Meco avait été à la place de cet allumé de Petit ? On ne le saura malheureusement jamais.
![Le cercle des poètes disparus Le cercle des poètes disparus](http://media.paperblog.fr/i/178/1783071/cercle-poetes-disparus-L-4.jpeg)
![Le cercle des poètes disparus Le cercle des poètes disparus](http://media.paperblog.fr/i/178/1783071/cercle-poetes-disparus-L-5.jpeg)