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Publié le 04 avril 2009 par Maaxtal

On me contacte de plus en plus pour des soucis de gale s(arco),ce n'est pas le seul type de gale,mais je vais me répéter ,mieux vaut un conseil de specialiste car il sera plus à même de déterminer l'épidémiologie dont souffre l'animal.

je vous joint le lien car tout le dossier n'est pas apparu:

http://www2.vet-lyon.fr/etu/dermato/maladies/sarco_mala.htm

Sarcoptes scabiei variété canis   "sarcopte" Eléments de taxonomie Embranchement des ARTHROPODES
Classe des ARACHNIDES
Ordre des ACARIENS
Famille des SARCOPTIDES
    Biologie du parasite Habitat   Parasite permanent et profond du chien (femelles fécondées, œufs, larves et nymphes dans la couche cornée de l’épiderme), certains stades évolutifs vivant en surface de la peau (mâles adultes et femelles non fécondées)   Nutrition Histophagie (débris épidermiques, squames, sérosités dermiques, grains de kératohyaline)   Reproduction   Durée du cycle : 15 à 21 jours
  Maladie parasitaire Æ gale sarcoptique, gale du corps, gale extensive, gale seche Epidémiologie ® Spécificité Assez spécifique du chien
Homme, renard, furet et chat : cul-de-sacs épidémiologiques ® Répartition géographique Cosmopolite ® Caractère saisonnier Aucun ® Prévalence / incidence Prévalence moyenne, probablement sous-évaluée (confusion fréquente avec d’autres ectoparasitoses ou dermatites allergiques) ® Facteurs de réceptivité Mode de vie : collectivités, promiscuité entre les chiens (donc maladie fréquemment observée chez le jeune, mais sans prédisposition d’âge)
Sensibilité individuelle
Etat de santé altéré, immunodépression, maladies intercurrentes ®Résistance dans le mileu extérieur Peu élevée : 1 à 2 semaines dans un chenil (un peu plus longtemps dans des conditions de froid et de forte hygrométrie) ® Modes de contamination Transmission directe par contact avec un chien galeux ou infecté asymptomatique (en début d’évolution), plus exceptionnellement avec un chat, un furet ou un renard infecté
Transmission indirecte, dans une moindre mesure, par le milieu extérieur et les accessoires (matériel de toilettage, tapis, …) ® Contagiosité Très importante : 50% des chiens exposés développent la maladie ® Caractère zoonosique Oui  (contamination fréquente suite à des contacts rapprochés et répétés avec un chien infesté) : prurigo des bras et avant-bras Pathogénie Action traumatique et mécanique (galeries, épines)
Action inflammatoire, antigénique et immunologique (hypersensibilité de type I, III et IV) Symptômes Durée d’incubation variable (en moyenne 15 jours), en fonction de la sensibilité individuelle, l’état général, de la charge parasitaire et d’une éventuelle contamination antérieure ® Symptômes essentiels -prurit : violent (grattage, léchage et frottements intenses), permanent, spontané, rebelle aux traitements anti-prurigineux classiques, quasi constant (présent dans 90% des cas), réflexe oto-podal, non pathognomonique et présent dans seulement 80% des cas
 
Lésions de la face
(photo G. Bourdoiseau, parasitologie ENVL)
-raréfaction des poils puis alopécie extensive, secondaires au prurit, affectant initialement la face et la zone inférieure du corps
  -érythème marqué, papules scabieuses (papules non folliculaires surmontées de croûtelles également appelées « boutons de gale »), croûtes disséminées sur l’ensemble du corps mais préférentiellement localisé sur le bord postérieur des pavillons auriculaires (« sable conchinien »)
 
"Sable conchinien" sur le bord d'une oreille
 (photo D. Pin)
-séborrhée, squamosis, lésions de grattage (croûtes, excoriations). Evolution vers la lichénification et l’hyperpigmentation
  ® Silhouette classique
Silhouette classique chez un chien atteint de gale sarcoptique en phase d'état
(photo G. Bourdoiseau, parasitologie ENVL)
 
-tête (face et pavillons auriculaires)
-ligne inférieure du corps
-pointe du coude et du jarret
-puis extension à tout le corps (atteinte de la ligne dorsale en toute fin d’évolution de la maladie) ® Trois formes cliniques    Forme classique : la plus fréquente
 
   Syndrome juvénile ("squamosis sarcoptinique") Souvent chez le chiot et le jeune chien, rarement chez l’adulte
Prurit, dépilations et « sable conchinien » modérés
Squamosis intense et envahissant, principalement localisé en région dorso-lombaire
Evolution lente    Gale norvégienne ("gale hyperkératosique", "gale floride") Chez les individus immunodéprimés (hypercorticisme spontané ou iatrogène)
Importante pullulation parasitaire et très grande contagiosité
Dermatite extensive peu ou non prurigineuse
Hyperkératose importante avec nombreuses squames et crôutes
Parfois évolution vers la chronicité Lésions Locales : hyperkératose, spongiose, infiltrats inflammatoires périvasculaires
Générales : glomérulonéphrites, adénomégalies, amaigrissement, cachexie Diagnostic différentiel Dermatite atopique, allergies alimentaires
Allergies de contact
Dermatite à Malassezia
Pyodémodécie
Dermatites auto-immunes
Pyodermites bactériennes
Trombiculose
Cheyletiellose
Ankylostomose
Gale notoédrique Diagnostic ®Suspicion épidémio-clinique Chien vivant ou ayant effectué un séjour en collectivité, contagiosité importante, prurigo du propriétaire
Prurit, papules scabieuses, croûtes, silhouette typique et évolution extensive avec altération de l’état général
Plus généralement : tout animal présenté en consultation pour un motif de prurit ® Diagnostic de confirmation    Raclages cutanés ««« Répétés dans les zones de localisation préférentielle du parasite (olécrânes, jarrets, zones de Henry et toute lésion suspecte récente), jusqu’à la rosée sanguine, en évitant les zones cutanées les plus remaniées (l’hyperkératose gênant l’observation du parasite)
L’observation d’un seul stade parasitaire ou de ses déjections (pellets) permet le diagnostic de certitude (parasite permanent et toujours pathogène pour le chien)
Attention, technique très peu sensible : raclages positifs seulement dans 20 à 50% des cas (parasites peu nombreux et répartis sur l’ensemble du corps), donc un résultat négatif ne permet pas d’éliminer l’hypothèse de gale sarcoptique    Sérologie « Détection d’IgG par une méthode ELISA, avec utilisation d’antigènes de renard
Sensible et spécifique mais valeur prédictive positive faible
Utilisable de 2-5 semaines après la contamination jusqu’à 1-4 mois après élimination des parasites
Risque de faux positifs du à la présence de Dermatophagoïdes farinae et Dermatophagoïdes pteronyssinus (acariens de poussière de maison)    Epreuve thérapeutique ««« Indispensable en cas de clinique évocatrice et raclages et sérologie négatifs. En cas de gale sarcoptique, diminution du prurit en une semaine, disparition complète en 3 semaines et disparition du prurigo du propriétaire    Coproscopie« Parasites et œufs visibles du fait du léchage important de l’animal et de l’ingestion passive des parasites
Technique peu sensible    Biopsie cutanée« Peut être évocatrice mais rarement diagnostique sauf si des acariens sont visibles sur la coupe (ce qui est rarement le cas) Pronostic / évolution Pronostic réservé, évolution vers la généralisation avec de fortes répercussions sur l’état général
Evolution potentiellement mortelle en 3 à 6 mois sans traitement approprié


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