Pour certains, comme le Business Insider, Google devrait même penser à claquer le double, voir plus pour s’offrir Twitter. Après tout, un milliard de dollars, c’est vite gagné pour le géant de Mountain view qui doit avoir un budget Lego identique tous les ans.
Mais résumons l’affaire de façons simple pour ceux qui n’auraient pas suivi : si le service de micro-blogging est à vendre, Google ne peut pas laisser passer une occasion pareille de mettre la main dessus. Au delà d’être le service Web le plus hype du moment, Twitter risque surtout de rentrer à moyen terme en concurrence frontale avec le géant de la recherche. Son fil d’information mis à jour en temps réel par plusieurs millions d’utilisateurs pourrait alors faire passer le crawler de big G pour une technologie du siècle dernier.
Dans tous les cas de figures, la situation économique étant ce qu’elle est, le Captain vous conseille de revendre toutes vos actions pour investir dans des armes à feu et de gros stocks de rations militaires.
Le vrac du week end :
- Le Podcast d’Eric Dupin, Paroles de blogs coupe les vannes. L’épisode 23 mis en ligne la semaine dernière sera donc le dernier. Ca me tenterait bien de me lancer dans l’aventure, sauf que j’inviterais uniquement des prostitués russes qui raconteraient leur dernière passe. Succès garantie…
- La Sacem lance un ultimatum à YouTube. Soit le site décide de raquer pour toutes les vidéos de musique sur son site français (rétroactivement en plus), soit celles-ci devront disparaitre avant deux mois. Vu combien rapporte Youtube (je vous donne un indice c’est négatif), je pense connaitre la réponse de Google.
- La Quadrature du net qui n’a pas encore renoncé à renvoyer aux chiottes la loi Hadopi, tente de soulever au moins 50 points anticonstitutionnels afin de faire bloquer le texte devant le conseil constitutionnel. Bonne chance (vous en aurez besoin).
- Le Robert se lance sur le Web, en mode payant. C’est surement l’idée du siècle, mais malheureusement pour le dictionnaire, plutôt du siècle dernier…
Tout est dit ou presque, vous pouvez retourner perdre votre temps ailleurs jusqu’à demain.