Erik Orsenna, dans son interview du Nouvel Obs du 13 novembre 2008, nous en décrit les raisons :
"Histoires d’eau"
Il y a un déséquilibre mondial dans la répartition de la ressource, extrait :
« L'eau, c'est lourd, fragile, difficile à faire voyager. C'est pourquoi il n'y a pas de marché mondial de l'eau. L'eau est un problème local. »
Pourtant une solution existe, celle d’un de mes voisins de banlieue, Félix Bogliolo, dont le projet, Via Marina, a fait l’objet d’un article dans le Monde du 21 mars 2009 :
« Des "rivières sous-marines" pour transporter de l'eau douce entre pays »
également en fichier pdf en cliquant ici
Orsenna termine ainsi son interview :
« Rien n'est simple. On croit par exemple que lorsqu'on installe l'adduction d'eau, les femmes du tiers- monde sont libérées de la corvée d'eau chronophage (jusqu'à quatre heures par jour !), et qu'elles peuvent, comme en Afrique, fréquenter l'école. Mais, en Afghanistan, les talibans ont accéléré les travaux d'adduction d'eau pour... enfermer les femmes à la maison et les empêcher de se retrouver autour du puits commun. Le robinet domestique s'est transformé en seconde burka ! »