D’une façon assez cyclique, on voir apparaître sur le net de grandes offensives anti-SL. Le métavers est dit tour à tour mort, au bord de la faillite ou enterré. Tout cela parce que les entreprises vont et viennent finalement sur SL comme elles le font dans la vie réelle.
Certaines prolongent l’expérience. D’autres se rendent compte que le monde virtuel nécessite finalement une culture d’entreprise qui n’est pas encore acquise. De notre côté, nous avons toujours fait de SL, le lieu d’expérimentation de nouvelles stratégies de notoriété et de communication. Voilà finalement la clé. Quant aux évolutions actuelles et aux révolutions à venir, elles prouvent que Second Life bouge et change. Un cheminement vers la maturité d’un nouveau média, d’un nouveau monde, en fait.
Le blog All Virtual rapporte ainsi une communication de Philip Rosedale lors de la Web 2.0 Expo a San Francisco sur la philosophie qui anime le fonctionnent de son entreprises. Sous le sceau de l’extrême transparence et dans une intervention justement intitulée “Extreme Transparency: Virtual Worlds, the Love Machine, and Other Practical Things That Actually Work in a 300 Person Company“, le créateur de Second Life est revenu sur le parcours qui a fait passer Linden Lab d’un groupe d’amis travaillant sur Linden Alley au statut d’entreprises de 320 salariés disposant de plusieurs bureaux à travers le monde.
On découvre ainsi l’histoire du groupe, mais surtout une évolution mettant en avant la transparence du groupe (chacun sait ce que les autres fait et recherche ou développe) et l’esprit d’équipe. Un Tao of Linden permet d’en savoir plus sur l’esprit de l’entreprise, mais sans doute aussi sur les valeurs qui lui permettent d’affronter les contradicteurs. Si le net ne s’est pas fait en un jour, les mondes virtuels non plus.
Voilà finalement la principale réponse apportée par Philip Rosedale à ceux qui jouent les oiseaux de mauvais augures. Contribuer à permettre le développement technologique, médiatique de Second Life et ouvrir de nouvelles voies qui permettront aux partenaires impliqués de tirer un retour sur investissement, d’abord en terme d’images, puis de marchés.
L’intérêt grandissant d’universités, de collectivités américaines, d’institutions semblent lui donner raison. Même s’il reste beaucoup à faire et de nombreuses directions à évangéliser, SL n’est pas mort, SL grandit et ouvre de nouvelles voies à explorer.