J’avoue humblement n’entraver que couic à ce charabia ! Si c’est du dolorisme – saint-sulpicien ? - c’est tout ce que j’exècre dans la religion catholique. Sinon, l’Eglise n’a-t-elle pas mieux à faire que se regarder en permanence le nombril ?
Le Cardinal de Paris se trompe en effet quand il énonce que «Le Christ ne s’est pas présenté pour rallier les opinions majoritaires ou se conformer à la pensée correcte de son temps». Certes, sinon il ne serait pas mort sur la croix… Mais je vous fiche mon billet que s’il revenait aujourd’hui les personnes de l’acabit d’André Vingt-Trois le crucifieraient à nouveau !
Je pense cela depuis presque 50 ans… Tout simplement parce qu’ils lui prêtent leurs pensées sur toutes les questions de société et de morale. Or, la leçon des Evangiles est bien différente, au point que les Apôtres - ceux qui diffusèrent le message christique par la suite - furent eux-mêmes bien souvent surpris par certaines réactions de Jésus. Alors, imaginez les prélats 2000 ans plus tard !
Je suis totalement allergique aux dogmes. Ce sont des constructions purement humaines, souvent tardives – celui de l’infaillibilité pontificale daterait de la fin du XIXe siècle ! – qui embarrassent la foi plutôt qu’elles ne l’éclairent.
Que l’Eglise se souvienne qu’étymologiquement, la religion – religare – devrait plutôt servir à rassembler les hommes qu’à les dresser les uns contre les autres.