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Ce sont des coïncidences que l’on attribuera, une fois encore, aux fameux « hasards des calendriers éditoriaux » (selon l’expression consacrée). Toujours est il qu’à seulement quelques semaines d’intervalles paraissent deux livres traduits par Claro, écrits aux Etats-Unis par deux auteurs non-américains aux prénoms très proches, traitant du capitalisme et du libéralisme. Pourtant, Golden Gate et Das Kapital sont aux antipodes l’un de l’autre, et témoignent chacun de deux approches littéraires très différentes.