samedi 04 avril
Comment accepter l'inacceptable ?
Qu’il s’agisse de l’annonce d’une maladie grave, de la perte d’un proche, d’un licenciement…ou de toute action qui révolte, que l’on n’a pas provoquée, et que l’on trouve injuste. La plupart du temps, ils refusent d’accepter, mettent toute leur énergie à lutter contre ce qui arrive, s’épuisant à ressasser les événements, entre abattement et désespoir.
Ils sont tiraillés entre colère, tristesse et impuissance…
Comment s’en sortir ? Comment accepter l’inacceptable ?
Dans un premier temps, ils peuvent revenir à la notion de consentement : ils n’ont pas consenti à cette situation. C’est en ce sens qu’accepter ne signifie pas «dire oui » à ce qui nous arrive. Pourtant, s’ils s’opposent de toutes leurs forces à cet événement, bien réel, ils s’épuisent en vain, et sans fin.
Je leur propose souvent de séparer ensuite les notions «d’admettre » et «d’accepter ».
Personne ne peut «admettre » d’être malade, ni de voir partir un être cher dans des conditions horribles, ni de se retrouver dans l’angoisse du chômage… La situation est contre-nature, c'est un fait, et y adhérer supposerait de la trouver normale. Ils ont raison de ne pas "l'ademettre". Dans le même temps, colère et tristesse doivent pouvoir s’exprimer, être reconnue pour revenir vers un équilibre.
Alors il devient possible « d’accepter », c'est-à-dire de reconnaître que cet événement existe, et qu’il va falloir faire avec. Mais quoi ? Tout n’a pas forcément de sens, mais on peut en alléger les conséquences. La colère peut donc être transformée, pour servir l’évolution de la situation : l’apaisement après le deuil, le renoncement, la re-motivation, l’attention à soi-même… Une forme de lâcher-prise, pour laisser la vie triompher, et, surtout, arrêter de souffrir.
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