"Amis, ne creusez pas vos chères rêveries ;
Ne fouillez pas le sol de vos plaines fleuries ;Et quand s'offre à vos yeux un océan qui dort,Nagez à la surface ou jouez sur le bord.Car la pensée est sombre ! Une pente insensibleVa du monde réel à la sphère invisible ;La spirale est profonde, et quand on y descend,Sans cesse se prolonge et va s'élargissant,Et pour avoir touché quelque énigme fatale,De ce voyage obscur souvent on revient pâle !" HUGO (1802-1885)La pente de la rêverie (Recueil : Les feuilles d'automne)