Avant-hier l’exposition Picasso avec son stress nocturne en forme de final pour ne pas rater l’occase, hier les 35 000 visiteurs de la collection Saint-Laurent-Bergé faisant la queue un week end entier pour ce rincer l’œil, aujourd’hui la Warholmania accompagnée des 10 000 fans du plasticien sur Face book, rendent compte d’un phénomène. Certains n’hésitent pas à le réduire à un réflexe de bobos-mondains, un truc trivial digne de panurge. Pourtant ces expositions totémiques ont au moins un avantage. Tout bêtement redonner le goût des musées à un public en voie d’élargissement qui semblait avoir perdu toute affinité avec de tels lieux. De là à penser que ce phénomène est la démonstration de la « démocratisation culturelle » tant attendue est probablement aller vite en besogne. En tout cas, dans cette affaire, il y en a un qui ne met pas de bémol dans sa musique c’est Luc Ferry. En effet n’y allant pas par quatre chemins notre éminent philosophe et ministre oublié vient de sortir la grosse Bertha grâce aux bons soins du Figaro. Il dénonce les musées, « ces supermarchés…