48 heures

De retour après un long détour comme dirait Beau Dommage dans “Le retour du flâneur”.

Toutefois, ce n’est pas par paresse que je n’ai pas publié de billets dans les deux derniers jours, mais tout simplement parce que je n’avais plus internet à la maison.

Selon ce que le technicien de Bell m’a dit, il s’agissait d’une panne. Il ne pouvait rien faire à part transmettre ma requête à un opérateur de niveau 2 qui serait plus habilité à corriger la situation.

Deux jours plus tard.

C’est le matin. J’ai à peine les yeux ouverts que je me précipite vers mon modem pour voir si la nuit lui a porté conseil. Une joie incommensurable s’empare de moi lorsque je constate qu’il est de retour à la vie. Comme mon laptop a passé la nuit avec moi dans mon lit, je m’y précipite afin de lui transmettre la bonne nouvelle. Oh qu’il fait bon de te revoir Google! Laisse moi te mettre au parfum Twitter! Est-ce que j’ai manqué quelque chose sur Facebook?

Bien que cette panne fût de courte durée, et que j’avais tout de même accès à internet au bureau, ces dernières 48 heures parurent une éternité.

Mais comme toute chose, il n’y a pas que des mauvais côtés à tout ça. Pendant cette période difficile où j’ai été contraint de diversifier mes activités, j’ai pour une fois pu mettre de côté momentanément le workaholic en moi, et profiter un peu de la vie.

En terminant de travailler hier, j’ai marché dans les rues de notre belle ville qui reprend peu à peu des couleurs. Bien qu’un peu grisâtre et poussiéreuse pour l’instant, elle aura retrouvé tout son lustre d’ici quelques semaines tout au plus. Direction Essence du papier sur St-Denis, j’ai besoin d’un nouveau cahier de notes. Même après le demi-scandale du 28 mars dernier lorsque Pascal Riché de Rue89 faisait état de la supercherie à propos des Moleskine, je ne peux tout de même pas résister. Après tout, même si Picasso et Hemingway n’ont rien à voir avec ces carnets, il n’en demeure pas moins la Rolls du calepin.

Je me dirige ensuite sur la rue Bernard pour finaliser mon magasinage de la journée en m’achetant un nouveau vélo. Dommage que la météo des prochains jours se résume à pluie, pluie, et encore de la pluie, parce mon plan de faire de longues randonnées devra attendre pour l’instant.

Ce n’est que partie remise.