Voici la Toile de l’Education (Le Monde) - avril 2009 - consacrée au film “La journée de la jupe” dans lequel Isabelle Adjani tient le rôle d’une professeure de français dans un collège difficile .Cliquez sur les liens soulignés pour avoir différents points de vue.
Ils voulaient susciter le débat. Jean-Paul Lilienfeld, réalisateur, et Isabelle Adjani, comédienne, ont tenu leur projet : La Journée de la jupe provoque une salubre réflexion sur le machisme ordinaire des cités qui veut qu’une fille qui s’habille en jupe, provoque, cherche, est forcément une p… Sur son site, Philippe Meirieu l’affirme, le film “bouscule toute pensée confortable. Il pose de vraies questions et récuse toute interprétation manichéenne”. Sur son Blog Bleu Primaire , Ostiane rend hommage aux jeunes victimes du sexisme ambiant en distinguant le personnage de Nawel, la Beurette. “C’est elle qui ose, elle qui transgresse les lois du machisme et du sexisme.”
Revolver. Sur son blog Interro écrite , Luc Cédelle, du Monde, pense également beaucoup de bien d’un film qui s’attaque bille en tête à un problème bien réel. Il souligne le mérite du film de Jean-Paul Lilienfeld de poser la question du statut du professeur. Ou plutôt de la remise en cause de ce statut : Sonia Bergerac, un livre dans une main, un revolver menaçant dans l’autre, s’exclame, “bon, eh bien, je crois qu’on va pouvoir faire cours”. Dénonçant par avance les risques de récupération raciste dont le film pourrait faire l’objet, il en énonce un lieu commun : encore une fois, un pédagogiste pleutre, le chef d’établissement, laisse pourrir la situation. Les pédagogues, voilà l’ennemi !
Humour. Le ton est à l’humour sur le blog le Toupin d’une enseignante retraitée, dont l’article sur le film vaut ce commentaire d’une enseignante de lettres, “Qui dans notre métier aurait l’idée de prendre ses élèves en otage ? Si je kidnappais les miens pendant un week-end, je crois que les parents seraient plutôt d’accord pour me laisser la garde momentanée de leurs petits monstres et à la fin c’est moi et non pas eux qui crierais ‘Maman, viens me chercher !’”
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