Le Conseil d'Etat examine, ce vendredi 3 avril, une requête présentée par François Hollande contre le refus du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) de prendre en compte le temps de parole du
président Nicolas Sarkozy au même titre que celui du gouvernement. Dans le cadre de cette examen, le "rapporteur public" (ex-commissaire du gouvernement) recommande au Conseil d'Etat d'annuler le
refus du le CSA. La décision finale est attendue d'ici une quinzaine de jours.
Ce qui me paraît tout à fait normal, car Sarkozy passe son temps à faire des discours partout et surtout des discours télévisés.
Le PS proposait une égalité stricte des temps de paroles dans l'audiovisuel : soit un tiers du temps de parole pour le président de la République et les membres du gouvernement, un tiers pour la
majorité parlementaire, un tiers pour l'opposition parlementaire.
La règle actuelle, qui ne figure d'ailleurs pas dans la Constitution, ne prévoit qu'un partage entre gouvernement, majorité et opposition.
Les préconisations du rapporteur public, haut magistrat qui "dit le droit", sont généralement suivies par le Conseil d'Etat. Celui-ci devrait trancher d'ici deux semaines.
Catherine de Salins, rapporteur public, a dit: "La parole du président de la République doit être prise en compte pour le respect du pluralisme politique.
Le président n'est pas un arbitre, mais un capitaine. Cette conception de son rôle a eu pour conséquence de faire remonter à l'Elysée la gestion des affaires courantes."
Merci à http://karinevillard.over-blog.com/ pour le photomontage.