Paru le 2009-04-03 16:46:00 | 7 lectures
France - En novembre 2008, une étude commanditée par le ministère de la Santé autrichien affirmait démontrer les effets nocifs d'un maïs OGM sur la fonction de reproduction chez la souris. Après avoir mené ses propres analyses, l'Afssa, Agence française de sécurité sanitaire des aliments, a pour sa part remis en cause les conclusions de cette étude.
Suite à l'annonce des résultats de novembre dernier, l'Afssa a entrepris une analyse rigoureuse de l'étude autrichienne, laquelle n'avait d'ailleurs pas fait l'objet d'une évaluation par un comité de lecture d'une revue scientifique. En 2005, dans un avis relatif à un dossier d'autorisation de mise sur le marché du maïs génétiquement modifié NK603xMON810, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments indiquait dans sa conclusion que « le maïs NK603xMON810 est équivalent d'un point de vue chimique et nutritionnel aux variétés témoins et la consommation de ce maïs ne présente pas de risques nutritionnels pour l'Homme et pour l'animal ».
Aujourd'hui, dans l'avis qu'elle vient de rendre, l'Afssa indique que l'étude autrichienne présente d'importantes faiblesses, tant au niveau de la démarche expérimentale utilisée, qu'au niveau des interprétations des résultats, basés pour certains sur des calculs erronés.
Le 2 avril dernier, l'Agence précisait donc sur son site internet que cette étude ne remet pas en cause les conclusions de l'avis rendu en 2005 concernant cette variété de maïs hybride.