Dans le New York Times, on trouve ainsi un cri d'alarme : premièrement, il y a une augmentation de la violence, dans et autour des bibliothèques. Bien sûr, si nous perdons la lutte pour la sécurité, tout le reste échoue. Ensuite, il y a l'augmentation de l'utilisation [des fonds] et celle des besoins de la bibliothèque et du personnel. Des choses déjà réjouissantes en elles-mêmes...
Une bibliothécaire se plaint même que les gens sollicitent les employés de plus en plus, pour une aide, dans tous les domaines. Et on constaterait de plus en plus de personnes qui viennent... « pour parler, des heures et des heures ». Pas vraiment la panacée...
Des personnes qui viennent avec des demandes parfois insolites, et des agents qui se retrouvent démunis face aux nouvelles exigences qui incombent à leur fonction... Certains confessent que les clients qui viennent sont « anxieux et démunis, disant qu'ils n'ont nulle par ailleurs où aller ». On engagerait même des thérapeutes pour soutenir les équipes...
Au Royaume-Uni, les bibliothèques deviendraient presque des endroits peu fréquentables, alors même que c'est maintenant que l'on a le plus besoin d'elles, lit-on dans le Guardian. Des années de sous-investissements dans les établissements qui se constatent aujourd'hui tragiquement, déplore-t-on...