Toc-Toc : brèves de 15 heures

SARKOZY :  L’ACTEUR AMNESIQUE QUI REJOUE LE MEME REPERTOIRE.

Martine Aubry, première secrétaire du PS, a dénoncé les postures faussement dramaturgiques du président-militant-UMP (Union du Mini-Plan). On aurait préféré voir des actes concrets plutôt des mots inefficaces. Ce qu’on attend de lui, c’est qu’il relance l’économie pas qu’il fasse croire un jour qu’il quitterait la table et l’autre jour qu’il a le compte-rendu avant tout le monde. L’Europe et la France doivent travailler ensemble. Qu’on écoute Barack Obama. Quand le représentant français ne parle que des règles d’encadrement financières, le président américain, comme les Français, espère des plans de relance économique et d’accompagnement social dignes de ce nom. A-t-on entendu une réponse de Sarkozy ? Rien. Pourtant les Français sont descendus dans la rue, les licenciements innondent le pays. Change-t-il de cap ? Relance-t-il d’une manière ou d’une autre l’économie ? Rien. Bénéteau, Continental, Gandrange, Renault, Moulinex et tant d’autres ? Combien en faudra-t-il avant qu’il annonce quelque chose de tangible ? Il s’était engagé pour Arcelor-Mittal, il n’a pas dit la vérité. Il recommence avec Caterpillar. Ces salariés - comme tous les autres - peuvent s’inquiéter a déclaré Martine Aubry.

SARKOZY - OBAMA : LE SEUL COURANT QUI PASSE, LE COURANT D’AIR ?

Impatient comme à son habitude. Sarkozy a voulu jouer le forcing dès l’élection d’OBAMA. Mais ça cloche. Pourquoi ? Menteur. En recevant un prix après le conflit russo-géorgien, il ment et accuse Bush de l’avoir dissuadé d’y aller alors que les enregistrements de la Maison Blanche indiquent le contraire. A peine arrivée, l’équipe Obama a de quoi se méfier, entre stupeur et colère. Inconvenant. Quand le vice-président Biden vient à Munich, Sarkozy veut “plaire” et parle de “famille occidentale”, sémantique qui agace l’équipe Obama-Biden, qui n’emploie jamais cette expression. Pire, il dit qu’il a déjà lu le discours de Biden. Estomaqué, Biden n’en revient pas et lui rétorque qu’il était censé dire des choses plus agréables à son endroit. Tout le monde rira jaune. Transparent. Le président-militant-UMP (Union du Mini-Plan) est obsédé par son homologue américain, alors que celui-ci ne s’intéresse ni à la France ni à son chef. Colère. Malgré l’envoi de Kouchner auprès de Hillary Clinton, Obama a reçu à Washington Gordon Brown, les numéros un australien et japonais et même le ministre des Affaires étrangères chinois … Repoussant les demandes pressantes (gênantes) de l’Elysée, il a fait savoir qu’il ira en Normandie (pas à Paris) pour une courte étape avant une rencontre avec Medvedev à Moscou. Mais il a écrit à Chirac et dit vouloir travailler avec lui «pour la paix». Coup de chapeau pour l’opposition militante à la guerre en Irak, à laquelle souscrit Obama et pas Sarkozy. Autres “petites” divergences cachées : relance économique, régulation financière, Iran, Guantanamo, le nucléaire militaire et le Global Zero : pas d’armes nucléaires à terme… Bref, le militant UMP doit regretter le temps où le grand frère américain appréciait les caniches…

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