Le très sarkozyste département des Hauts de Seine a décidé de revenir sur sa politique de gestion des RMIstes par le privé. Le département dirigé par Devedjian (Union du Mini-Plan - UMP) et sur lequel lorgne le fils Sarko, avait en effet conclu un contrat avec le cabinet Ingeus pour recaser « ses pauvres ».
Jugeons sur pièces : sur le département du 92, 5 000 chartes d’accompagnement ont été signées par les RMIstes. Sur ces 5 000, 2016 ont décroché un emploi (en CDD, CDI, emplois aidés…). Jusqu’ici tout va bien…
Mais quand on revient sur leurs situations douze mois après, on s’aperçoit que seules 303 personnes sont finalement restées dans leur emploi. Soit un taux de réussite de 6%, a comparer avec l’objectif de… 45% prévu au départ !
Coût total de cette belle réussite 18 millions d’€.
On savait que Sarkozy était le monarque républicain le plus dépensier (il a quand même réussi a doubler le déficit public en 1 an, le passant de quelques 50 milliards d’euros à plus de 100 … !)
Mais que l’on se rassure “son département” va revenir à une gestion directe des RMIstes en investissant dans ses espaces d’insertion, au sein desquels le taux moyen de retour à l’emploi atteint 30,8%. Pour développer ces espaces d’insertion le département va s’adresser à la société…Ingeus, qui est à l’origine du fiasco de l’insertion.
On savait que la prime à l’échec était une méthode de gouvernance publique jusqu’au plus haut sommet de l’Etat (Voir l’Affaire Pérol), désormais on sait que dans le département du fils Sarkozy, les recettes de papa s’appliquent aussi !
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