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Après la Chine, les Etats-Unis ou le Canada, les autorités britanniques donnent leur accord à la recherche sur des cellules souches.
Les autorités britanniques ont donné leur accord de principe, mercredi 5 septembre, à la création d'embryons hybrides réalisés à partir d'ADN humain et animal. Cela devrait faire avancer la recherche sur les affections dégénératives, comme le syndrome de Parkinson et la maladie d'Alzheimer.
La Human Fertilisation and embryology authority (HFEA) autorise ainsi l'étude d'un type spécifique d'embryons hybrides, nommés "hybrides cytoplasmiques", dont le matériel génétique est à 99,9% humain et 0,1% animal.
Ovules bovins
La Grande-Bretagne serait la première à autoriser formellement ce type de recherches, selon un porte-parole de la HFEA. Certains pays, comme l'Australie, les ont en revanche interdites.
Deux équipes de chercheurs britanniques ont demandé il y a près d'un an à la HFEA l'autorisation de créer de tels embryons en recourant à des ovules bovins pour surmonter la pénurie d'ovules humains.
Les scientifiques espèrent prélever sur les embryons ainsi créés - qui doivent être détruits dans les 14 jours - des cellules souches susceptibles de traiter certaines maladies dégénératives.
Des travaux similaires ont été effectués en Chine, aux Etats-Unis et au Canada. (Avec Reuters)