Aujourd’hui, ils ont 150 000 civiles et militaires à avoir participé aux campagnes d’essais nucléaires français au Sahara et dans l’océan Pacifique, dont certains présentent des séquelles importants du fait de leur exposition aux radiations, qui devraient prochainement bénéficier d’un dispositif législatif qui facilitera leur indemnisation.
Ces vétérans, comme on peut les appeler maintenant, n’avaient aucune conscience du danger, pas plus que leur encadrement, qui les a laissé s’exposer sans protections aux radiations atomiques, comme les marins embarqués sur le porte-avions Foch qui, selon un marin ,étaient invités à monter sur le pont, bras repliés sur les yeux pour éviter l’éclair de la bombe, dos à l’explosion mais invité à se retourner après l’explosion, pour voir sa puissance.
Pourtant, Hiroshima et Nagasaki sont passés par là et personne n’en a tiré les enseignements.