"Factory girl" et "Never forever " : (compétition) + "Chambre 1408" = soirée fantastique

Par Vierasouto

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Sophie, l'épouse américaine parfaite d'un riche homme d'affaires coréen, toute en boucles blondes et chemisiers pastels sages à cravates, va payer un immigré clandestin coréen qu'elle rencontre en cachette pour satisfaire le désir d'enfant de son mari, Andrew Lee, qui est stérile et n'en sait rien. Mais Mr Kim, le jeune homme engagé à $300 la séance pour la seule procréation, souffre d'être considéré comme une banque de sperme par l'épouse sacrificielle et va modifier les règles du jeu. Mise en demeure par cet inconnu de reconnaître ses désirs propres au lieu d'agir uniquement pour faire plaisir à son mari, l'épouse coincée va se laisser aller au plaisir et à une forme de relation amoureuse qu'elle ignorait. Beaucoup de thèmes sont abordés : la stérilité, le désir et l'épanouissement féminin, l'immigration clandestine aux USA, etc...

Un film physique ultra-démonstratif et lacrymal avec un bon moment vers les deux tiers du film quand Sophie Lee se prend à aimer Mr Kim, une jolie histoire d'amour partielle qui ne dure pas...

"Chambre 1408" de Michael Hafström


sortie en salles janvier 2008

Pour illustrer la soirée de remise littéraire du prix Lucien Barrière à Jay Mac Inerney par le jury présidé par un facétieux Frédéric Beigbeider, le film projeté ensuite est l'adaptation d'un livre de littérature fantastique de Stephen King.

Pitch : un journaliste sceptique, spécialisé dans les enquêtes et les ouvrages sur les lieux hantés, va occuper pendant une nuit mouvementée la chambre 1408 à l'hôtel Dolphin à New York, vieux palace défraîchi, contre l'avis de la direction de l'hôtel qui avait décidé de fermer la chambre à la vente. Car dans la chambre 1408 au 13ième étage rebaptisé 14ième, on compte depuis l'ouverture de l'hôtel 57 morts dont la plupart sont des suicides par défenestration. Mais n'a-t-on pas tous une chambre 1408 dans la tête prête à s'effondrer qui vous fait basculer dans un cauchemar parano quand on perd le contrôle des objets menaçants comme un téléphone qui sonne, une radio qui s'allume, un robinet qui fuit, un thermostat qui se dérègle, une porte qui se coince? Surtout avec les fantômes de tous les suicidés de l'hôtel défilant dans la chambre... Paradoxalement, ce sera pour le journaliste, victime de ces phénomènes paranormaux qui manquent de le tuer, l' occasion de faire l'impossible travail de deuil qui l'a séparé de sa femme après la mort de leur fille...

Avec Samuel L Jackson et John Cusak dont c'est le second film présenté à Deauville après "Grace is gone".

+ "Fay Grim" de Hal Hartley