Première grande rétrospective William Blake depuis plus de 50 ans, je ne pouvais pas louper mercredi dernier le vernissage de cette exposition unique présentée au Petit Palais jusqu’au 28 juin ! J’ai donc tenté de me glisser parmi cette foule folle d’excitation puis de rage de devoir attendre autant avant d’admirer gravures, poèmes et illustrations.
Une fois ce petit épisode quelque peu épuisant passé, nous découvrions plus de 150 gravures, dessins, enluminures, livres et aquarelles venant d’une multitude de musées britanniques, du musée du Louvre, du Philadelphia Museum of Art et de collectionneurs privés.
Bien que la scénographie manquait, à mon sens, d’originalité dans la présentation des œuvres, la gestion des lumières et du parcours des visiteurs, les 500m² d’espace d’exposition nous ont proposé un véritable voyage dans l’esprit on ne peut plus romantique et torturé de ce grand génie. Profondeur, grandeur mythologique et passions ardentes font de ces oeuvres une représentation visuelle de l’esprit imaginaire d’un homme britannique unique en son genre au XVIIIe siècle.
Je vous conseille vivement le catalogue de l’exposition reprenant toutes les oeuvres en détail et proposant ainsi une lecture au calme chez soit des poèmes de l’artiste.