L'alternative ressemble un peu à la fourchette du cavalier, une pièce que les amateurs d'échecs apprécient : en quittant le programme Advantage, les éditeurs perdent également la disponibilité sous 24 heures de leurs ouvrages dans les étals d'Amazon. S'ils restent, ils paieront par une réduction finalement pour arriver à vendre ces mêmes ouvrages. Les avis divergent donc nécessairement.
Inutile presque de préciser que selon les maisons, la grogne est parfois palpable : pour ceux ui disposent d'une trésorerie confortable, nul besoin d'accélérer les paiements, mais pour les plus petits, l'alternative est simple : se couper un bras ou boire du pus... (pardon pour la clarté de l'image...)
De notre côté, nous avons pu discuter avec quelques éditeurs de taille moyenne. Leur avis est tout aussi mitigé, et ils constatent immédiatement les mêmes écueils. Toutefois, un avis intéressant nous a été donné : « C'est une vilaine approche de plus, après les frais de port, qui pourrait s'installer en France. On voit une fois de plus comment Amazon considère les livres et les ventes : de toute manière, ça me fait toujours bizarre de constater que cette chaîne est peut-être la seule librairie au monde qui vend aussi des barbecues. »