Une femme trompée aurait demandé le divorce après avoir repéré la voiture de son mari devant la maison d'une autre grâce à Google Street View, application en ligne qui permet de voir les rues d'une ville en photos offrant ainsi une visite virtuelle de ses quartiers, selon une information rapportée par le tabloïd The Sun.
Le mari adultère avait affirmé être en déplacement pour affaires, mais l'excuse a été infirmée image à l'appui. Son épouse surfait sur Google Street View pour "espionner" la maison d'une amie, quand elle a remarqué la Range Rover de son homme. Le floutage des plaques d'immatriculation est prévu, mais aucun doute n'était possible sur le propriétaire, vu les enjoliveurs bling-bling du véhicule.
Le malheureux ne serait pas le premier à faire les frais des photos de Google Street View, depuis son lancement récent pour 25 villes du Royaume-Uni. Google a d'ailleurs été amené à retirer certaines images, notamment celles d'un homme sortant d'un sex-shop de Soho et d'un fêtard vomissant ses trippes sur le trottoir d'un pub de Shoreditch.
Des voix se sont évidemment faites entendre pour le respect de la vie privée. Une porte-parole de Google a malgré tout indiqué la semaine dernière que le nombre de demandes de suppression d'images était inférieur aux attentes de la société, soit de quelques centaines seulement. Un simple clic doit normalement suffire pour attirer l'attention sur une image jugée inappropriée par les utilisateurs. Il est ainsi possible de demander la suppression des photos de sa maison ou une meilleure opacification des plaques d'immatriculation. ( Belga )