Poé et le fort Teremba

Publié le 03 avril 2009 par Curly

Ça date déjà d’il y a déjà un mois … je prend un peu de retard pour la mise en ligne, mais c’est  pas grave :p
La première photo a rien a voir, c’est la vue depuis l’appartement, ensuite on a fait une virée à la roche percé (les deux photos suivante), Poé et on s’est arrété au Fort Téremba dont voici un bref historique :

La construction d’un fort militaire et d’un pénitencier le long de la baie d’Uarai débute en 1871, à la demande du gouverneur Gaultier de la Richerie qui envoie sur place un contingent de vingt-cinq condamnés, encadrés de deux surveillants et de trois gendarmes. Le camp prend le nom de Fort Teremba, par référence à l’ilôt Teremba qui se trouve au milieu de la baie d’Uarai. Un véritable petit village se créé autour du camp, on y trouve un bureau d’état civil, une bibliothèque, une église, une école, un bureau de poste, un télégraphe. Il faut y ajouter d’une part les locaux nécessaires à la vie pénitentiaire : cellules, cuisines, loges des surveillants et les constructions liées aux besoins militaires : poudrerie, tour de guet, mur d’enceinte. En 1872, le gouverneur autorise l’implantation de colons libres. C’est ainsi que les premiers Alsaciens-Lorrains s’installent à Moindou en 1873.

Après la révolte de 1878 le fort militaire est réaménagé et renforcé pour servir de blockhaus et de refuge éventuel. Afin de contrecarrer la puissance de l’administration coloniale, le gouverneur Pallu de la Barrière décide par la suite d’employer les bagnards à la construction de routes et d’infrastructures. En 1885, la garnison militaire quitte finalement le site de Teremba. En 1898, le gouverneur Feillet fait arrêter l’envoi de condamnés. La direction de Teremba est transférée sur Fo Gacheu, puis l’ensemble est abandonné en 1908.

Après avoir longtemps été laissé à l’abandon, Fort Teremba a finalement été réhabilitées grâce à l’action de l’association locale Marguerite. Le bâtiment principal a été reconstruit et abrite une exposition permanente sur l’histoire du fort. Les cellules de prisonniers sont illustrées d’un parcours avec projections sonorisées. La tour de guet et le mur d’enceinte ont également été restaurés. Tous les ans, un spectacle son et lumière retraçant des scènes de vie de l’époque, attire un large public.

Et les photos :



Pour terminer le billet, quelques lien sur le fort :

  • Sur Wikipedia (même texte que ci-dessus)
  • Nouvelle Calédonie Tourisme
  • L’association Marguerite