(Agence Science-Presse) – L’ingérence politique de ces dernières années dans les recherches liées à la sexualité a conduit certains scientifiques à s’auto-censurer, conclut un rapport de l’Université Rutgers (New Jersey).
Sujets à risques
L’histoire remonte à 2003, quand des scientifiques ont commencé à se plaindre que des élus, à Washington, sous l’influence de groupes religieux fondamentalistes, remettaient en question des subventions à des recherches en santé jugées par eux controversées — l’homosexualité, la prostitution ou le condom, par exemple. Résultat, lit-on dans le rapport, la moitié des 157 scientifiques qui avaient alors été visés reconnaissent avoir ou bien abandonné ce créneau, ou bien avoir accordé un grand soin, depuis 2003, à la façon dont ils rédigent leurs demandes de subvention…