La coupe n’est pas aux lèvres

Publié le 02 avril 2009 par Dateurenserie

Avez-vous été piégé par le poisson d’avril vous? Moi oui il faut croire! Vous aussi au fond, par la bande. Hein quoi où ça, quand ça? Dans mon texte d’hier, voyons!

Vous ne trouviez pas que mon texte était trop parfait, sans complications, remplit de facilités, trop beau pour être vrai, quoi! Quand je prenais mon verre avec cette charmante fille, je me disais la même chose. Belle, drôle, gentille. Trop de fleurs. Avec autant de fleurs que ça, ça prend un maudit gros pot!

Et il est venu solide le pot. Juste derrière la tête. Un pot flex-o-flex, la où ça fait mal quand on ne s’y attend pas. Quand on s’y attend aussi, au fond! Un “t’es pas mon genre”, ça fesse. Toujours. Même quand la fille n’est pas notre genre. L’orgueil en mange un coup. Je suis comme ça moi, je veux plaire à tout le monde. Même au monde qui me plaisent pas.

Bref, hier soir, je regardais mes courriels sur mon cellulaire. Au travail, parce que parfois c’est long et plate, faut que je me divertisse! J’en avais un d’Elle. Elle parce qu’Elle ne mérite pas de nom spécifique. Brise vivifiante, une lectrice régulière, l’avait remarqué. Quand on reçoit un courriel d’une fille qu’on a daté la veille, c’est rare que c’est pour dire à quel point elle a aimé sa soirée et qu’elle s’ennuie. Avant de cliquer dessus, j’appréhendais déjà le pire, qui est effectivement venu. Je ne suis pas son genre. Je suis beau, gentil, intelligent, MAIS. Il y a toujours un mais dans mes histoires. Elle veut être mon ami. Là c’est M&M qui l’a deviné. D’après moi, vous étiez de mèche!

C’est le jour de la marmotte que je me suis dit. J’ai ris. Oublions ça. Je m’en vais me saouler avec mon bonus, bye!

D.