J’auteur, tu interprètes

Je ne peux pas rester silencieux devant toutes les réactions face à mon billet “Lettre ouverte à ma future blonde“.

J’auteur, tu interprètes.

Je suis surpris, et à la fois charmé de voir à quel point 985 mots peuvent susciter autant d’intérêt.

Est-ce le choix des mots? Peut-être un peu. Est-ce ma façon de dire les choses? Possible.

Et si ce n’était rien de tout ça.

Je n’ai pas été vulgaire, je n’ai même pas parlé de sexe.

Toutefois, j’ai abordé un sujet encore très sensible aujourd’hui, les relations hommes-femmes. La vision de l’un envers l’autre, les attentes, et les exigences préalables (oui il y en a, et il devrait toujours en avoir) à la formation d’un nouveau couple.

Le titre de ce billet illustre le constat suivant:

• Mange mon blog! c’est une personne et des tonnes d’opinions
• Des tonnes d’opinions = des tonnes d’interprétations

Je ne suis pas la réponse, ni la solution.

Je suis seul derrière mon écran/dans ma tête lors de l’écriture de mes billets, et il est normal que ce que vous lisez entre les lignes ne soit pas nécessairement ce que j’avais en tête au moment de l’écrire.

N’est-ce pas justement ça la beauté de la chose?

De pouvoir écrire, être lu, relu, interprété, mal interprété, pris à parti, célébré. Une célébration, c’est bien ce que l’écriture, ou toute autre forme d’art, devrait être.

Car après tout, que reste-t-il si l’on ampute le droit de libre expression et d’opinions?

Du vide.

Un espace commun où l’on n’ose pas parler plus haut ou plus loin que l’autre, où l’on se campe dans des positions confortables qui ne risquent pas d’éventuellement nous placer dans l’embarras. On reste muet devant l’injustice, et on fait la sourde d’oreille quand la chanson ne nous plait pas.

Heureusement aujourd’hui, grâce à “Lettre ouverte à ma future blonde“, j’ai la preuve, en vous lisant ici et sur mangemonblog@gmail.com, que nous sommes encore loin de là. Vous êtes la preuve vivante qui fait mentir l’expression “se fondre dans la masse”. Vous avez lu, vous avez interprété, vous avez approuvé ou désapprouvé, vous y avez réfléchi, et vous avez écrit.

Positive ou négative, la réaction amène le dialogue, qui à son tour ouvre la discussion.

N’hésitez pas à commenter mes billets ou à m’envoyer un courriel.