La lumière très pure, filtrée d'abord par un grillage très fin fixé à la fenêtre, puis par la moustiquaire entourant le lit, se glissait en un torrent dubitatif qui communiquait son propre doute à la réalité." (p. 15)
A la mort de son père, Faustino Manso, célèbre compositeur angolais, Laurentina, la plus jeune de ses
dix-huit enfants conçus avec sept femmes différentes, décide avec son jeune neveu Bartolomeu Falcato d'entamer un documentaire sur sa vie, un road movie, qui démarre à partir de Luanda,
capitale de l'Angola, et traverse ensuite toutes les villes où celui-ci a vécu, en Namibie, en Afrique du sud,...
Sous la forme d'un journal, d'un carnet de voyage, de fragments d'interviews, de rêves, José Eduardo Agualusa évoque le continent africain, ses
règles sociales et les maladies qui le gangrènent, mais il écrit surtout un roman sur les liens qui se tissent entre parents et enfants,
qu'ils soient de même sang ou non, sur la maternité, sur le désir et enfin sur la condition de la femme.
AGUALUSA, José Eduardo. – Les femmes de mon père / trad. du portugais par Geneviève
Leibrich. - Métailié, 2009. – 325 p.. – (Bibliothèque
portugaise). - ISBN 978-2-86424-678-7 : 20 €.