ULYSSE NARDIN - BASELWORLD 2009 – POSITIF AU-DELÀ DES ESPERANCES
La crise financière n’a peut-être pas encore atteint son sommet, cependant notre participation à la foire de BASELWORLD 2009 n’a été que très positive et encourageante, particulièrement durant les six premiers jours. Il est certain que nous avons constaté une nette diminution de présence de la part de nos détaillants américains et chinois; néanmoins la foule venue de toutes parts s’est avérée être au delà de nos espérances.
De plus, tous les distributeurs présents sur le stand Ulysse Nardin ont, sans aucune exception, passé en commande les nouveautés présentées. Toutefois il est clair que les commandes enregistrées n’ont certainement pas été aussi démesurées que pendant les années de pleine expansion, lorsque les distributeurs commandaient en quantité excessive afin de s’assurer des livraisons en suffisance. C’est malgré tout un signal positif qui permettra aux manufactures d’ajuster leur production en fonction de la demande réelle.
A l’heure actuelle, personne ne peut prévoir pour cette année le résultat final des ventes. Il est probable que nous puissions atteindre les chiffres de 2006 même si certains marchés mettront d’avantage de temps à se remettre que d’autres. D’après mes estimations, une fois relevés, il faudra encore attendre deux à trois années pour atteindre le niveau de ventes de 2008.
Meilleures Salutations
ULYSSE NARDIN SA
Mr Rolf W. Schnyder
BaselWorld 2009 s'achève aujourd'hui et l'heure est déjà au bilan. Ici ou là, on pouvait entendre le refrain suivant "C'est moins bien que l'an passé, mais c'est loin d'être catastrophique". Reste à savoir la vérité qui se cache derrière une telle regaine. Dans le contexte actuel, le message du CEO d'Ulysse Nardin est courageux, réaliste même. En avouant que "les commandes enregistrées n’ont certainement pas été aussi démesurées que pendant les années de pleine expansion, lorsque les distributeurs commandaient en quantité excessive afin de s’assurer des livraisons en suffisance", Mr Schnyder met en avant ce que l'on pourrait nommer la bulle spéculative horlogère. Le principe était simple: l'offre excédant la demande, tout le monde ne pouvait être livré. Certains détaillants n'hésitaient donc pas à gonfler leur commandes pour s'assurer quelques livraisons pour annuler des commandes au salon suivant et reprendre des nouveautés, dans ce que l'on pourrait qualifier de fuite en avant. Résultat: Un marché dont les chiffres devenaient de moins en moins réalistes et lisibles. Nous ne blamons personne ici. Les détaillants ont joué le jeu des marques, les marques le jeu des détaillants. Peut-être que la crise que traverse l'horlogerie actuellement n'est pas une crise mais une régulation, dans la douleur certes. Dans tous les cas, le message de Mr. Schnyder est pertinent, réaliste et est un vrai signe positif lancé à ses employés, ses détaillants et ses clients...