JCL, 351 pages
Résumé:
Alexandre Verne, un policier apparemment sans histoire, se fait tuer dans sa maison, sous les yeux horrifiés de son épouse qui voit ensuite le meurtrier s'immoler par le feu. Même si Vincent Auger est chargé de l'enquête, où rien ne cadre avec la thèse du meurtrier suicidaire, il n'est pas seul sur la poste. En effet, Kerri Aubrey, également policier, s'efforce de comprendre pourquoi Verne, son partenaire et meilleur ami, s'est fait assassiner. Violent et impassible, Aubrey ne recule devant rien pour arriver à ses fins. Ce meurtre abject dérange beaucoup de monde et, rapidement, le défi, pour les protagonistes, n'est plus d'élucider cette affaire, mais de rester en vie...
Mon opinion:
Martin Daneau nous livre un polar bien ficelé, intéressant au niveau psychologique (rencontres avec des psychologues, traitements aux patients, etc). La dualité entre le bien et le mal et les similitudes entre le meurtrier et l'enquêteur trouble ce dernier qui ne peut voir que des tranches de son passé à travers le criminel. Il s'agit d'un roman très fort psychologiquement et plutôt original. Nous sommes très loin du "happy end" et de l'adage "tout est bien qui fini bien". Et c'est plutôt crédible. Le contraire aurait été un affront au lecteur. L'auteur nous offre un polar dur, cruel, rempli de rebondissements. Il nous donne l'impression de faire un voyage dans les méandres de la folie. Et quelle folie! Les nouveaux éléments qui s'ajoutent à l'enquête semblent parfois sortis de nulle part et le lecteur se demande bien où l'auteur veut en venir... et tout à coup, tout se met en place et on est littéralement fasciné. Une excellente surprise que ce roman! Même le titre prend tout son sens lorsqu'on tourne la dernière page...