Pour certains, les Cramps ne sont jamais plus qu'une vague référence sur l'album des Bbbrunes ("J'écoute les Cramps"). Pour les autres, Lux Interior de son vrai nom Erick Lee Purkhiser formait avec sa femme Poison Ivy l'une des groupes de rock les plus attypiques n'est jamais qu'une evocation.
Beautés romantiques servies sur des riffs macabres, The Cramps c'étaient un look un nom, un son bref, une définition même du rock. Bien avant le grand guignol goth de Marylin Manson les Cramps inventaient un style certes plus proche des films de la Hamer que des teen-movies décérébrés.
A ceux qui se demandent ce qu'étaient les Cramps, on est tenté de répondre: c'était du rock and roll. Même si les critiques les coinçaient quelque part entre rockabilly, garage-punk et psychédélisme, eux ambitionnaient de mixer Carl Perkins et les Shadows of Knight, rien de moins. C'est sans doute ce qu'ils fut pendant plus de 30ans. Ca, et beaucoup plus pour ceux qui les adulaient.
Véritables chiens de route, les Cramps tournaient encore il y a deux ans. Mort à l'hopital de Glendale en Californie des suites de problèmes cardiaques, il nous laisse et une bonne vingtaine d'albums certes inégaux mais tous sérieusement barrés. Jetez-vous sur A date with Elvis ou Songs The Lord Taugh Us. On vous laisse avec "Bikini Girls With Machine Guns". Lux, do not rest in peace.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble