Oubliées les infos de 7h à 9h, les chroniqueurs intelligents aux papiers compétents. Oublié comment va le monde, Oh pas vraiment longtemps juste deux, trois jours et toutes les heures qui vont avec, ça en fait du vent finalement dans la mesure de mes possibles. Et revenir une autre fois, après, pour voir que rien n'a changé, que je n'ai rien manqué non plus. T'imagines! si ça avait été le jour de la météorite, pas celle des jolis confettis qui brillent les nuits claires, non, la costaude qui fait splach partout en s'engouffrant dans l'atmosphère et qui te vitrifie un T.E.R. en moins de deux. A quoi ça m'aurait servi la bonne aventure au demorand ? à apprendre ce que je sais déjà ou alors ce que je ne saurais jamais. Sans me frotter aux extrèmes pour frissonner à bon compte, spectateur du général et acteur en particulier, je mets la balle bleue en remise et sourdine, excusez-moi mais je ne sais déjà plus rien et c'est plutôt pas mal, même pas mal. Jusqu'à dimanche j'étais dans le coup jusqu'au cou ; je pouvais suivre avec le doigt une conversation et participer présent aux distorsions planétaires. Mais en trois jours, à la vitesse où l'on oublie de qu'on est censé savoir, mon actualité s'est figée dans le ringard, c'est la même pourtant me dis-je pour me rassurer, pour tes grands oncles au camping de la caverne, à quelques rognures d'os près aussi, seulement, ne crois pas que tu vas t'en tirer à si bon compte. Dès demain c'est promis je rallume tout mais s'il vous plait encore un peu... j'ai mes pouces,alors comme ça on dirait que je ne suis pas au courant , je me fais araignée sur le tableau et j'attends.