Je reçois des témoignages presque tous les jours. Certains me permettent d’écrire un article, d’autres non. Tous cependant, veulent se vider le coeur, cherchent une oreille attentive, sont fatigués de se battre contre un système qui va tout croche.
Ce que je constate c’est que le système a engendré des classes de citoyens. Si vous n’offrez pas d’espoir de récupération économique (si vous êtes Alzheimer, autiste, cancéreux ou fortement handicapé) et que vous ne faites qu’ajouter à la charge budgétaire d’un système, vous risquez d’être traité comme un citoyen de second ordre.
Je constate que diverses personnes en situation de pouvoir adoptent la loi du silence pour protéger leurs vis-à-vis, leur carrière, leurs intérêts personnels.
Je constate aussi qu’un certain nombre de soignants ont tendance à déplacer les priorités dans leurs prestations de soins. Leurs conditions de travail, la peur du jugement, la réputation de leur profession, leur sentiment de «tout savoir» tout ceci passe devant l’intérêt et les droits fondamentaux du patient. Leur égo leur interdit quelque remise en question que ce soit.
Voilà pourquoi l’histoire des victimes du système doit être connue de tous. Soumettez votre témoignage et participez au changement qui doit s’opérer pour un système plus humain que la machine bureaucratique et juridique qui le compose.
En tant que société comment voulons-nous traiter les plus vulnérables ? certainement pas en cachant les cas d’abus et d’atteintes aux droits fondamentaux.
Qu’en pensez-vous ?
Jeu de briques
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