Mais à peine avais-je lu une douzaine de lignes de l’article en question que je m’étouffais sérieusement avec mon café. Quoi? On a laissé le choix à un enfant de 3 ans de s’habiller comme il le voulait pour sa vie de tous les jours? Pas pour s’amuser mais bien pour « vivre » en fille? Et c’est un psychiatre qui a recommandé cela? Euuuuuh, c’est parce qu’à 3 ans, un enfant a à peine amorcé sa phase d’identification sexuelle et son imaginaire est suffisamment débordant pour que réalité et fiction se mêlent dans sa tête. Il appartient donc aux parents de l’aider à faire la part des choses, pas de lui offrir une garde-robe complète de fille! Parce que voyez-vous j’ai connu des enfants qui croyaient dur comme fer qu’ils étaient une princesse, un chevalier, Dora l’exploratrice ou Spiderman. J’ai même connu un petit bonhomme qui entrait à la garderie à quatre pattes, archi-convaincu d’être un tigre. Qui sait où il serait rendu aujourd’hui si ses parents l’avait laissé agir comme tel, en tout temps, tout simplement parce qu'il piquait de grosses colères si on le contredisait?! Au zoo???
Ici, PetitLoup sait que les robes de princesses, ce sont des jeux. Il sait qu’il est un garçon. On le renforce dans cette identité, il est bien dans sa peau de petit gars, même s’il est bien dans la jaquette de sa sœur dans ses jeux de rôles. On lui laisse faire certains choix dans sa vie, mais on ne lui laissera certainement pas le choix de changer d’identité du haut de ses 4 ans!
Et puis, pour ceux et celles qui ont vu la version papier de l’article de la Presse, je ne sais pas si vous avez été aussi outrées que nous devant les photos de Samuel/Samantha mais les deux (Z) Imparfaites et les deux (Z) invitées qui alimentent ce blogue sont unanimes. Aucune des cinq filles que nous avons pourtant bel et bien mises au monde en tant que filles n’aura cette allure à 11 ans! Robe-camisole avec dos dénudé, mèches roses/mauves, gloss sur les lèvres, dessins sur les ongles et faux-tatou. Oulala! Jusqu’où ces parents sentant leur enfant malheureux seront-ils prêts à aller pour que leur garçon/fille se sente bien? Est-ce nécessaire d’en faire une petite « fille » hypersexualisée?
Je ne veux pas nier l’importance de se sentir bien dans son corps et dans son genre, comme garçon ou comme fille, et oui, je pense que les troubles de l’identité sexuelle existent et peuvent être diagnostiqués chez des adolescents ou des adultes. Mais de là à vivre cette réalité enfant, il y a un pas que personnellement je ne ferais pas franchir à mon rejeton. Car on parle ici de troubles persistants, pas d’une passe de quelques années où l’enfant aime les jeux de poupées et se déguiser en fille!
Et considérant le fait que plusieurs personnes ayant des troubles de l’identité sexuelle vivent aussi avec un problème de santé mentale, L’Association d’aide aux personnes avec un état limite nous met sérieusement en garde. Il pourrait s’agir là d’une autre problématique qui n’a rien à voir avec l’identité sexuelle, mais avec l’identité tout court. Et surtout, qui se traite!
Alors si vous rencontrez le même psy que les parents de Samuel/Samantha pour votre enfant, et qu’il vous fait la même recommandation qu'à eux, suivez plutôt la recommandation des (Z)imparfaites et s’il-vous plaît, allez chercher un deuxième avis médical!
(Z) Imparfaite invitée: So