Et les associations de pointer qu'au Québec, « une telle saignée n'est plus possible depuis l'entrée en vigueur en 1981 de la Loi 51, qui oblige les institutions publiques (bibliothèques, écoles, entre autres) à se fournir dans une librairie agréée de leur région ». Ainsi, les achats doivent se faire au prix public, ce qui a permis le développement de la librairie sur le territoire. « Qu'attend-on en Ontario français pour se doter d'une telle Loi 51, adaptée à notre propre réalité ? Cela ne pourrait-il pas faire partie d'une politique du livre ciblée sur l'Ontario français ? »
Pour l'AAOF et la Table, fermer « une librairie sur huit a des conséquences néfastes sur l'ensemble de l'infrastructure et sur tous les acteurs de la chaîne du livre, qui se sentent soudainement fragilisées devant la “walmartisation” de leurs intérêts vitaux en lecture, en alphabétisation et en rayonnement culturel ».