« Nous répondons ainsi à l'autisme d'un gouvernement qui exerce une pression, un chantage sur les examens du second semestre. Il ne veut pas entendre que l'ensemble de la communauté universitaire s'oppose à la LRU et aux réformes de l'université. C'est aussi la seule solution dont nous disposons pour respecter nos étudiants », explique-t-il à La Dépêche.
Une situation qui pourrait être contrecarrée si le gouvernement décidait finalement de céder et de retirer la réforme : le report des examens pourrait alors encore avoir lieu et surtout être assurés, comme le souhaitait si ardemment la CPU. Pour certains, la décision n'en est pas moins catastrophique : on évoque un suicide de la fac, et surtout un manque de respect pour les étudiants. Le vote ne serait même que le fait d'une minorité.
Peut-être faut-il considérer avant tout l'inquiétude qui règne et la désespérance ambiante pour mieux comprendre la situation. Du reste, Lyon et Paris avaient évoqué cette possibilité : on n'attend plus que la suite des événements...