Pour la petite page d'histoire, The Angry Brigad était en effet un mouvement anarcho-communiste qui sévit en Angleterre entre 1970 et 1972. On leur attribue 25 attentats, dont les cibles favorites furent les banques, les ambassades ou encore le siège du parti conservateur.
L'éditeur, devant la cour a donc présenté ses excuses publiquement, demandant à l'intéressée de bien vouloir les accepter « pour la détresse et l'embarras que cette publication » a pu lui causer. De fait, l'erreur propagée dans le livre d'histoire proviendrait d'une mauvaise lecture d'articles de journaux de l'époque, lesquels auraient mis Mme Pizzey en cause.
Toutefois, les 250.000 exemplaires vendus n'allaient pas passer sans une compensation et dommages-intérêts qui soit à la hauteur du préjudice subi. Si l'on ignore le montant versé par l'éditeur, il est plutôt important, étant donné l'euphémisme usé pour l'évoquer. Évidemment, Mme Pizzey s'estime « à la fois soulagée et heureuse que cette question ait été réglée à l'amiable ».